Une virée d’une journée à faire…
Fin septembre, sur le port de Ponza, j’attends le départ du bateau en frissonnant un peu. Il ne fait pas chaud-chaud à 9h du mat’ et la météo est guère engageante : la nuit passée, la mer a été un peu agitée à cause du vent. J’ai hâte quand même de poser les pieds sur Palmarola, une île que Cousteau considérait comme l’une des trois plus belles îles de la mer Méditerranée. Alors oui je suis impatiente de la découvrir tout en craignant un peu la météo…
On est une vingtaine à bord dont la majorité sont des touristes italiens. Les 10 premières minutes se passent bien mais lorsqu’on s’éloigne vraiment du port et que le tour de l’île commence, la mer se déchaîne. Le bateau commence à faire des bonds, à pencher trop fort d’un côté ou de l’autre et nous passagers on se prend des trombes d’eau. Ce déchainement fait glousser les italiens. Même jaune je ne ris pas. Réflexe : je commence à m’agenouiller sur le plancher en me tenant là où je peux. Je ne pense qu’à une chose “Faisons demi-tour tant qu’il est encore temps…”. On est pas très loin des côtes et je flippe qu’une mauvaise navigation nous fasse échouer sur les rochers ou que le bateau se renverse. (j’imagine toujours le pire, mais un pire probable…).
Donc je serre les dents et fais une grimace pendant une bonne vingtaine de minutes en me répétant toute trempée : “S’il continue, c’est qu’il a confiance, il n’y a pas de danger… pas de danger“. En nous éloignant du rivage de Ponza pour rejoindre Palmarola, la mer semble se calmer un peu. “Ouf.” Je n’ai pas été malade par les secousses, juste un peu effrayée par les bonds du bateau…
Le capitaine nous fait visiter une partie de l’île : on commence par les grottes de Pilate, puis les falaises, puis des criques cachées. Il ne fait pas que conduire le bateau, il est aussi guide. Bon, les explications sont en italien…
Je suis vraiment sous le charme et j’ai oublié mes premières minutes d’angoisse face à la beauté de la nature et ces hautes falaises qui se dressent comme les murs d’une cathédrale. On passe tranquillement sous un dédale de grottes. Plénitude…
Avant de continuer le tour, on fait une escale d’une heure à la fameuse Palmarola. Eh bien j’ai été déçue. Car non seulement, ce n’est pas si magnifique que ça (j’ai trouvé l’île de Ponza plus riche en reliefs et en beauté) mais en plus, j’ai trouvé la plage assez sale. Elle n’est pas habitée. Seulement, les touristes de passage laissent leur déchets. Affligeant.
Par la suite, on déjeune d’un repas frugal sur le bateau : un plat de pâtes avec de la sauce tomate.
Conseil : prenez des réserves si vous êtes un gros mangeur…
Et la visite de l’ile continue. Je conseille cette excursion en début de séjour car elle permet de voir toutes les criques, plages de l’île et autres lieux de baignade qu’il n’est pas possible de voir ou d’accéder par voie terrestre. Et donc de faire du repérage.
Bilan : ce fut une superbe journée qui dévoile les différents reliefs et la beauté de l’île de Ponza. Un must !
♦ Informations ♦
50 € la journée en bateau. Vous pouvez acheter le billet sur le port sans difficulté : plein de stands vous attendent, bars ou agences de plongée
Départ à 9h du port de Ponza, retour vers 17h.
Déjeuner de pâtes, boissons comprises (eau et vin de table)
Je conseille de prendre un encas ou un dessert pour les gens qui ont faim. Et une bouteille d’eau.
Comment se rendre à Ponza ?
Depuis Rome, prendre le train direction Formia (ou à Anzio ou Terracina). A Formia, aller à pied jusqu’au port 10 (min) ou taxi (10 euros). Prendre ensuite le ferry (Compagnie maritime Laziomar ou Vetor) pour une traversée de 50 minutes ou 2h, tout dépend si vous prenez le ferry (15 €) ou le speed boat (22 €).
Grottes de Pilate
Palmarola
Plat de pâtes…
Le chien a dû bien flipper sur le bateau…
Hautes falaises : La baie de Cathédrale
L’arche de la baie dello Schiavone
Piscine naturali
Retour au port…
2 commentaires
Voilà, ça y est, je veux aller à Ponza :O Magnifiques photos !
Les falaises sont superbes! Et très variées! Le retour au port semble plus calme…