Entre sites historiques, bars et clubs
Située face à la Turquie, fondée en 366 av. J.-C., la cité antique de Kos regorge aujourd’hui de nombreux sites archéologiques. Kos Town est bordée par un front de mer où domine les ruines d’une forteresse et du Palazzo del Governo, un palais construit lors de l’occupation italienne. Au cœur de la vieille ville, ruines antiques, mosquées, boutiques et bars de nuits se mélangent pour le plus grand bonheur des touristes…
○ Kos Town ○
Arrivée par bateau, en accostant au port de Kos Town, le fameux Palazzo del Governo et les ruines romaine du château de Neratzia dévoilent un joli tableau antique de la ville. On n’imagine pas qu’ils dissimulent derrière leurs bâtiments une vie nocturne animée bien plus moderne…
La première chose qui frappe quand on met un pied sur l’île est le bruyant chant des cigales dans la ville.
Puis les nombreux vélos qui circulent sur les pistes cyclables. Kos est loin d’être une ville paisible…
Kos Town proposent de nombreuses attractions : marcher le long du quai pour admirer les bateaux, faire une pause dans un café, visiter les ruines du château, découvrir les autres vestiges au cœur de la ville (ancienne agora, temples, vieil amphithéâtre romain, Casa Romana…). Sans oublier qu’une multitude de boutiques colonisent son centre et vous pouvez aisément trouver la nuit tombée un bar ou un club pour vivre la nightlife de l’île.
Sa situation géographique en fait aussi un excellent point de départ pour des excursions. En effet, vous pouvez louer un bateau pour découvrir les plages plus reculées de Kos ou explorer le temps d’une journée les îles voisines du Dodécanèse. De plus, de nombreuses agences proposent un saut en Turquie en visitant la jolie station balnéaire de Bodrum.
Sur le papier, Kos Town rempli toutes les cases pour en faire une destination riche dotée d’une offre complète pour ravir le touriste. Personnellement, malgré ses atouts certains, j’ai trouvé la ville sans charme. Sans doute parce qu’elle attire un tourisme de masse. Le contraste est frappant lorsqu’on a auparavant visiter des petites îles du Dodécanèse comme Symi, Nisyros et Astypalée. Des complexes hôteliers engouffrent des défilés de cars de touristes et des clones de boutiques se jouxtent. Si les guides mettent en avant sa vie nocturne très animée, ce n’est pas pour autant une île pour faire la fête comme Mykonos ou Ibiza. En effet, les bars mettent la musique ultra forte mais l’ambiance n’est pas “festive”.
Je ne sais pas si c’est grâce au fameux arbre d’Hippocrate mais beaucoup d’arbres aux jolies formes ornent la ville de Kos. D’ailleurs, ce platane n’est pas celui du philosophe car il est “seulement” âgé de 500 ans au lieu de 2400 ans. De plus, il est difficile à voir car il maintenu par des tuteurs métalliques.
Bref, le légendaire arbre qui fait la réputation de Kos est bien décevant à voir…
Malgré son patrimoine, Kos Town est plutôt à considérer comme une étape lors d’un voyage pour explorer d’autres îles ou pour faire du shopping avant de finir ses vacances…
○ Informations ○
Comment y accéder ? : par bateau en arrivant au port de Kos Town. L’aéroport de l’île est situé à 23,km soit 26 minutes en voiture.
Château de Neratzia, la forteresse raconte une partie importante de l’histoire de l’île. La forteresse été construite par les chevaliers de l’Ordre de Saint Jean pour protéger la zone des attaques de l’Empire ottoman
La plupart des sites archéologiques sont gratuits à part Askepion
L’arbre d’Hippocrate est un platane sous lequel, selon la légende, Hippocrate aurait enseigné à ses élèves la médecine. L’arbre est un platane d’Orient. Avec un tronc d’une circonférence d’environ 12 m, cet arbre est réputé être le plus grand platane d’Europe
Palazzo del Governo
Le marché couvert de Kos
La place centrale avec la mosquée de Defeterdar
Les ruines qui jonchent la ville